jer.me : le blog de Jérôme Bouteiller
Succès virtuel pour Second Life ?
Tout le monde connait Second Life, le monde virtuel créé par Linden Labs mais peu de gens savent que son audience globale reste anecdotique, avec en France beaucoup moins de visiteurs que NetEco.com par exemple. J'ai posté ce midi un article sur le sujet sur NetEco justemment, assorti de deux entretiens, Natacha Quester Semeon, bimondienne professionnelle, et Robin Harper, VP Marketing chez Linden Labs, toutes les deux beaucoup plus optimistes que moi quand au futur de ce monde aussi virtuel que son audience...


3 commentaires

Technosphère

Vendredi 7 Décembre 2007

Commentaires

1.Posté par Pierre-Olivier le 07/12/2007 17:50
Difficile de partager ton point de vue. Il y a eu une effectivement véritable frénésie, autour du coté people, (donc hype) de Second Life.

C'était une erreur et contrairement à Robin Linden, je ne pense pas que cela ait été positif.
Cela n'a servi qu'à tourner le projecteur vers un monde en pleine recherche de maturité. C'était tout simplement trop tôt. Le balancier est monté très haut vers le coté positif et la promesse, avant de repartir dans l'autre sens tout aussi violemment.

La vérité est quelque part entre les deux.

Comme pour tous les "services", la croissance et la pérennité dépend de la valeur que le service délivre à ses utilisateurs.

Par exemple, nous devrions mettre en place un dispositif de formation destiné à plusieurs centaines de collaborateurs d'un grand groupe, qui passeront, pour certains cours (près de 30% de la totalité des programme de formation annuels), du présenciel à l'e-Learning. cela va se traduire par des économies en termes de consommation de CO2 mais également de stress lié aux déplacement (notamment lorsque cela concerne des participants qui n'ont pas l'habitude des business trips) et bien sûr, de centaines de milliers d'euros d'économies. Ramené à l'ensemble du groupe pour lequel nous allons monter cette opération, ce sont des millions d'euros d'économies... et sans doute quelques tonnes de CO2.
On est loin des stratégies tournées vers le buzz.

D'autres exemples existent aujourd'hui (pas demain, aujourd'hui !) d'applications à forte valeur ajoutée, tout simplement parce que la 3D amène un certain nombre d'avatanges qu'on ne peut pas retrouver dans la vie réelle et d'autres qu'on ne peut pas retrouver sur le Web. On est en fait sur une sorte de chainon manquant.

Second Life n'est ni un jeu, ni un media de masse... Il ne faut pas le jeter avec l'eau du bain, mais plutôt l'utiliser pour ce qu'il est : une formidable plateforme pour le communautaire, l'e-learning, le travail collaboratif, le e-commerce, etc...

Je serai très heureux de prendre 5 minutes sur le sujet s'il t'intéresse, si tu passes par le Web3 la semaine prochaine. En même temps, ce n'est que l'avis d'un vendeur de pioches :-)

2.Posté par Laurent le 07/12/2007 18:54
Depuis notre rencontre à une certaine soirée internet, ton scepticisme au sujet de Second Life est toujours présent ! il s’agit encore une fois d’enlever le côté hype ou médiatique de la plate-forme . A ce jour , de nombreuses prouesses techniques ont déjà été réalisé pour que cet univers existe et il évolue peu à peu .Le nombre de personnes connectés reste faible , 1 à 1 500 000 personnes .Le problème est que tout le monde en parle ou en a parlé sans vraiment prendre le temps d’y aller .Les applications qui se développent autour de la 3D sont considérables , que cela soit sur second life ou third life , prenons le temps de voir les prochaines évolutions .Il est déjà intéressant de noter qu’un nouveau segment s’est crée :Les mondes virtuels pour adultes
www.slandreamedia.com



3.Posté par Jerome le 08/12/2007 16:35
salut

je ne critique pas la 3D qui a effectivement de nombreuses applications dans le jeu, la cartographie ou dans le secteur pro (formation, CAO, etc...)

je tiens juste à rappeler que SL n'attire que 100 000 VU par mois en France ce qui reste très modeste par rapport au buzz médiatique.

Le metavers est un concept intelectuellement séduisant mais pour le moment, je crains de devoir parler de ... pétard mouillé.

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