jer.me : le blog de Jérôme Bouteiller
L'iPhone peut il se transformer en poule aux oeufs d'or pour les éditeurs ?
Poule aux oeufs d'or pour les opérateurs cellulaires et de nombreux développeurs d'applications premium, l'iPhone pourrait il également améliorer les revenus des éditeurs d'applications gratuites financées par la publicité ? 

 Selon les chiffres diffusés la semaine dernière par Jason Ting, développeur de l'application LED Light, la nouvelle plate-forme publicitaire d'Apple (iAd) lui aurait permis de gagner plus de 1372 dollars en une journée. 

Rapporté aux impressions, ces revenus représentent un CPM (coût pour 1000 impressions) effectif de plus de 147 dollars. Un chiffre largement supérieur aux 10 euros de CPM annoncés sur iAd et qui s'explique en raison du grand nombre de clics observés sur l'application. 

Avec un taux de clic de 11%, les 9300 impressions quotidiennes ont en effet généré près de 1100 clics, eux mêmes facturés près de 2 dollars par Apple aux annonceurs. Outre le fait que le modèle du clic (CPC) est en mesure de générer plus de revenus que celui de l'impression (CPM) quand les taux de clic sont bons, ce chiffre de 147 euros de CPM effectif (ou eCPM) est à mettre en perspective avec les eCPM observés sur le web. 

Selon une récente étude comScore, le CPM moyen sur le web américain plafonne en effet à 2,48 dollars, près de soixante fois moins de revenus par page que l'application de Jason ! 

Même si les taux de clic pourraient progressivement baisser, cet eCPM devrait en tout cas largement rester au dessus du eCPM moyen, observé sur le web. Une excellente nouvelle pour les médias qui se lancent sur les mobiles et qui s'interrogent sur le modèle économique à adopter sur ces nouveaux écrans.


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Mobisphère

Vendredi 23 Juillet 2010